Je l’appellerai tout au long de l’article le « Propriétaire » …

Pendant 9 mois, il aura tourné, tourné et retourné pour battre et rebattre campagne afin d’avoir ma tête aux élections municipales de 2014, au motif que je n’avais pas donné satisfaction à sa requête de classement en zone constructible d’un terrain situé en pleine zone naturelle.
Et pourtant, j’avais essayé d’inclure ce terrain en constructible en lui conseillant stratégiquement la discrétion …
Il a préféré emboucher les trompettes de Jéricho jusque dans les bureaux de l’Administration d’Etat !

Résultat : la réaction de cette Administration, après visite sur les lieux, fut d’exiger immédiatement le retrait de tout le secteur de la zone constructible !

Je savais …

Je savais que c’était ingrat …

Je savais que s’attaquer à la révision d’un « Plan Local d’Urbanisme » deux ans avant les élections, était toujours risqué pour 2 raisons principales :

  • la première parce qu’on ne peut jamais satisfaire tout le monde malgré la meilleure volonté du monde !
  • la deuxième parce que les Services de l’Etat essayent toujours, à cette occasion, d’imposer aux Elus, contre leur gré, des décisions très restrictives en matière d’urbanisme.

…mais qu’il fallait le faire !

Il fallait le faire pour nous éviter justement et au moins aussi longtemps que possible que l’on nous impose de nouvelles et fortes restrictions à la liberté de construire.

En effet, une nouvelle politique jacobine s’esquissait dont voici les principales lignes :

  • privilégier le développement des Communes situées le long de voies ferrées ou d’autoroutes.
  • réduire drastiquement les « zones à urbaniser » des autres Communes.
  • limiter l’ouverture des « zones à urbaniser » restantes à des opérations d’ensemble d’au-moins 50 ares ou 1 hectare.
  • densifier le droit à construire en imposant un minimum de 25 logements par hectare nouvellement ouvert à la construction.

Par ailleurs, je venais d’obtenir après des mois et des mois de lutte, des classements de terrain en secteur constructible d’activité. Et je voulais consolider cet acquis.

… tout en ignorant qu’un de mes Adjoints recrutait déjà pour les prochaines élections !

Deux ans auparavant, il avait déjà sollicité quelqu’un pour venir sur sa liste aux prochaines élections de 2014 !
Mais évidemment, j’en fus le dernier informé !

Comment en profiter électoralement, en « suceur de roue » …

Demander la délégation …

Dans un premier temps, se placer en situation stratégique, c’est à dire demander la délégation pour une compétence clivante par excellence : l’urbanisme par exemple !

Ne rien faire sauf écouter toutes les doléances …

Ne surtout rien faire pour faire avancer les choses et même à la limite oublier de temps en temps d’assister aux réunions de travail !

S’attribuer le positif et « Haro sur la cible » pour le reste …

Camper ce « si Gentil Garcon », tellement apprécié, c’est à dire prendre tout son temps pour écouter et « comprendre » toutes les doléances et les rapporter au Maire en lui demandant de se battre (à sa place) pour les satisfaire !

POUR :

  • s’attribuer sans vergogne tout ce que le Maire aura réussi à arracher à l’Administration
  • jeter, pour tout le reste, toute la responsabilité sur le Maire qui évidemment ne se doute de rien !

Les résultats !

Pendant 9 mois , le « Propriétaire » aura tourné dans les chaumières pour, paradoxalement, discréditer celui qui aura essayé de satisfaire sa requête !

Au profit de qui ? …

Au profit du « Suceur de roue » celui là même qui au moment du vote final d’approbation du Plan Local d’Urbanisme, en juin 2013, NE FERA QUE S’ABSTENIR !

Alors que son vote négatif aurait fait basculer la décision …
Avec le risque toutefois d’une saisine du Tribunal Administratif par le Préfet !

AVEUGLANT, NON ?

Niet pour le « Propriétaire » …

En 2014, M. Schielin, désormais Maire de Waldighoffen devint Vice-Président dans la défunte « Communauté de Communes Ill et Gersbach » avec comme délégation : l’Urbanisme !
Il demanda dans la foulée la réouverture de notre « Plan Local d’Urbanisme » pour « satisfaire » le « Proriétaire » : en rendant constructible ce fameux terrain que les Services des Administrations, à l’unanimité, (Etat, Département, Chambre d’Agriculture, Commissaire Enquêteur …) avaient refusé catégoriquement d’inclure en secteur constructible.

Mais, fin 2016, au bout de 3 longues années, toujours pas d’aboutissement et personne d’autre, cette fois-ci, sur qui rejeter la responsabilité !

Le 1er janvier 2017, fusion dans la Communauté de Communes du Sundgau. M. Schielin n’est plus Vice-Président, mais c’est son ami Armand Reinhard, Maire de Hirsingue qui hérite du poste de Vice-Président chargé de l’Urbanisme.
Celui-ci essaie une nouvelle fois le coup du glissement en zone constructible
PATATRAS ! L’Administration est, comme on pouvait s’y attendre, inflexible !

PATHETIQUE
J’ai assisté à la réunion organisée à Steinsoultz par la Com Com du Sundgau, où le « Propriétaire » a défendu corps et âme sa demande .

Mais même une partie de la salle s’en prit au malheureux.
Alors que M. Schielin, assis aux premiers rangs, ne pipait mot.
NIET fut le mot de la fin !

Restrictions pour nos propriétaires

Comme on pouvait s’y attendre, dans le nouveau « Plan Local d’Urbanisme intercommunal » l’Etat impose sa politique nationale : c’est à dire restriction drastique de nos nouvelles « zones à urbaniser » (3 hectares selon mes infos !), avec impossibilité d’ouvrir une des zones restantes sous la barre de 50 ares de terrain.


Quand on connaît la taille moyenne des parcelles concernées, on mesure à quel point cette restriction diminuera encore les possibilités de construction à Waldighoffen.

Et cette restriction est d’autant plus alourdie sous le motif que nous « n’aurions pas encore réalisé notre Assainissement ».

Ce qui nous ramène à cette énorme faute supplémentaire d’avoir négligé la pose d’un réseau d’assainissement dans la rue du Maréchal Joffre avant celle d’un revêtement de camouflage par le Département.

D’autant plus que ce réseau aurait été à la charge de la Communauté de Communes du Sundgau !

Urbanisation de notre territoire

25 logements par hectare !
Cela équivaut, en prenant en compte les voiries à une moyenne de 3 ares par nouvelle maison d’habitation !

C’est cela que nous voulons pour Waldighoffen ?
LA VILLE A LA CAMPAGNE ?

Heureusement, tout de même !

Heureusement, tout de même, que pendant mes 25 ans de mandat, nous ayons pu viabiliser de nombreux secteurs tout autour de notre village.

Secteur d’extension Est

Viabilisations dont d’ailleurs nombre de mes détracteurs ont pu largement bénéficier à commencer par M. Schielin et sa famille !

Images liées:

partages