Projet Hyperloop : premiers essais concrets

En 2013, Élon MUSK, fondateur de Tesla et de Space X, lance un projet futuriste de train à très grande vitesse baptisé « Hyperloop ».

Ce projet consiste à déplacer des capsules transportant des passagers ou du fret, dans un tube à basse pression, à une vitesse de 1200 km/h.

Ainsi, Los Angelès et San Francisco, distants de 600 kilomètres pourraient être reliés en … 30 minutes (réalisation envisagée pour … 2030 !)

Trois entreprises concurrentes se sont lancés dans la course, dont « Hyperloop One » qui vient de réussir son premier test sur une distance de 500 mètres, le 8 octobre dernier à Las Vegas dans le Nevada américain.

La capsule transportait 2 passagers de la Société dans un tube de 3,3 mètres de diamètre. Limité par la distance relativement court, la capsule a cependant atteint la vitesse de 172 km/h et le voyage a duré au total 15 secondes.
Un autre essai concluant avait déjà été réalisé précédemment.Il avait atteint 386 km/h mais sans passager à bord. La nacelle finale pourra en accueillir 28 à bord. Ils pourront se lever, se déplacer, accéder aux bagages comme dans les transports actuels.

La Société annonce la prochaine étape en Arabie saoudite ou à Dubaï pour 2025.

A noter que parmi les actionnaires on compte la SNCF qui s’intéresse de très près à cette nouvelle technologie.

Se sont également lancés dans la compétition : la start-up américaine Hyperloop Transportation Technologies et canadienne Transpod

Prouesses techniques en matière de prothèses

Une jambe bionique «intelligente »

Prothèse avec cheville mécatronique

Développée sous le nom de « Système prothétique de cheville mécatronique », cette prothèse permet, entre autres, de garder en descente le buste droit, d’amortir la réception et de ralentir le mouvement. Comme le ferait une vraie jambe. L’ensemble genou-cheville-pied fonctionne en synergie.
« Elle est équipée de capteurs qui permettent de déterminer le type de terrain sur lequel on évolue et envoient directement l’information au microprocesseur qui contrôle l’ensemble »

« D’ici à un an, elle devrait être commercialisée et, c’est important, remboursée par la Sécurité sociale, ce qui la rendra accessible à tous » (Didier Azoulay, orthoprothésiste).


Il a fallu près de dix ans pour mettre au point le prototype et plusieurs millions d’euros d’investissement.

Des mains prothétiques

Demain, des mains prothétiques « seront contrôlées directement par le cerveau grâce à des électrodes reliées aux nerfs restants » (Didier Azoulay)

Une main contrôlée directement par le cerveau

Objectifs et limites

Il faut cependant rester conscients que la plupart des prothèses de très haute technologie, outre leur coût très élevé – plusieurs centaines de milliers d’euros – ,ne pourront convenir qu’à une infime partie des personnes amputées.

L’objectif restera donc de répondre à la solution la plus adaptée au bénéfice défini entre le besoin raisonnable et le coût des prothèses dont certaines ont nécessité dix ans de mise au point et plusieurs millions d’euros d’investissement.

Ainsi, « En France, la majorité des personnes amputées sont des personnes âgées, elles n’ont pas besoin de courir un marathon mais de pouvoir s’asseoir et se relever d’un fauteuil en toute sécurité »(D.A.)

Un Prix Nobel 2020 pour le Crispr-Cas9 (Ciseaux moléculaires)

C’est la Française Emmanuelle Charpentier qui a remporté en 2020 le prix Nobel de chimie, conjointement avec l’Américaine Jennifer Doudna, en récompense de leur travaux sur l’édition du génome et la technique de réparation de ce génome par « ciseau moléculaire ».

C’est quoi le génome ?

Le génome, c’est toute l’information génétique contenue dans l’ADN (acide désoxyribonucléique) présente dans toutes nos cellules humaines et permettant le développement, le fonctionnement et la reproduction.

Séquençage du génome

C’est quoi les «Ciseaux moléculaires » ?

« De façon très schématique, ces «ciseaux moléculaires » reviennent à couper un fragment d’ADN et à le remplacer par une autre séquence de son choix.

Il ne s’agit plus seulement de rajouter un fragment qui viendrait se superposer à une portion défectueuse, mais véritablement de couper – remplacer le morceau choisi.

Mais surtout les travaux de ces deux lauréats permettent une édition du génome à très faible coût, pour quelques dizaines d’euros.

Crispr-Cas9 : schéma d’intervention

Concrètement …

En éditant le génome au niveau germinal, avant même l’embryon, on pourrait empêcher des maladies génétiques graves en remplaçant la portion « défectueuse ».

Une trentaine d’essais cliniques seraient en cours à travers le monde. Ils concernent surtout des maladies génétiques du sang et des recherches sur l’immunothérapie en cancérologie.

L’outil fait appel aux mécanismes naturels de réparation de l’ADN pour se reconstituer après la coupure.

Mais encore ?

Cette technique fait également son chemin dans d’autres domaines comme par exemple l’alimentation.

Ainsi aux États – Unis, un champignon a été modifié pour éviter qu’il se noircisse.

Cependant …

Certains pointent le danger de modification du patrimoine génétique transmis à toute la lignée ou le risque de tentations «d’augmenter » l’être humain en modifiant son génome.

Il est donc de la plus haute importance que cette technologie soit régulée et réservée à une utilisation responsable.

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