Le système de retraite principal retenu dans le modèle social français est dit de répartition.

Mais les Français ont également recours à d’autres formules pour assurer leurs vieux jours !

Principe du système de répartition

La retraite par répartition est un système de financement des caisses de retraite qui consiste à les alimenter par des cotisations basées sur les revenus professionnels de travailleurs en activité (« assurance -vieillesse ») lesquelles servent au paiement des pensions des retraites « au même moment ».

Aucun capital n’est donc accumulé.

La pérennité de ce système repose sur deux piliers : la démographie et la productivité.
Le risque principal est démographique mais il peut être compensé par la productivité.
Cependant, un autre risque d’effondrement réside dans un éventuel refus des actifs futurs de payer les cotisations. Mais ce risque paraît très improbable tant qu’il y aura un État en mesure de prélever les cotisations et de garantir le contrat entre les générations.

Par ailleurs, les systèmes de répartition contiennent toujours des mécanismes de solidarité qui limitent ou réduisent les écarts de rémunération observés pendant la vie active.

Autres financements de la retraite en France …

Outre les financements par répartition et par capitalisation, les Français ont aussi recours à l’Assurance-vie ou l’immobilier pour s’assurer un complément de revenus au moment de leur retraite.

AXA IM : 757 milliards d’euros en gestion – 2ème en France derrière le Crédit Agricole

Quelques chiffres de 2017 …

En France, 310 milliards d’euros de pensions sont versés chaque année au titre du système de répartition.

En regard, les bénéficiaires d’une retraite par capitalisation ne se sont partagés que 6,6 milliards d’euros, ce qui ne représente que 2 % des pensions versées en cette année.

… et une surprise !

La capitalisation à la française a d’abord été le fait … des syndicats de la fonction publique et ceci en 1964, pour prendre en compte les primes non intégrées dans la répartition.
Ainsi naquit la Préfon en 1964, sous forme facultative !

Une couche supplémentaire, obligatoire celle-ci, de capitalisation apparut en 2004 : la RAFP (Régime additionnel de la fonction publique) au bénéfice des fonctionnaires de l’Etat, territoriaux, hospitaliers ainsi que des magistrats.

La tendance est désormais à l’extension vers le privé avec une incitation par coup de pouce fiscal.

Au total, les sommes capitalisées par les fonctionnaires et les salariés du privé atteignent désormais 230 milliards d’euros.

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