UN PEU D’HISTOIRE 

L’expression «l’œil de Moscou» est née au début du xxème siècle pour qualifier les pratiques des dirigeants communistes russes après la révolution des bolchéviques en 1917.

En effet, ne se contentant pas de surveiller au plus près les dignitaires russes logés dans la fameuse « Maison du peuple » à Moscou, Staline recrutait, dans les pays occidentaux, des personnes pour surveiller et espionner leur entourage, c’est à dire les « partis frères communistes »

LE PRINCIPE 

Le principe était simple : recruter un « agent » œuvrant avec zèle au nom du régime, le charger d’ouvrir l’œil et le bon pour mener sa mission à bien : recueillir le maximum d’informations exploitables.

Cet espion était plus ou moins directement payé ou gratifié par un poste.

LA RÈGLE : le commanditaire ne devait à aucun prix apparaître derrière la mission.

APPARITION DE L’EXPRESSION 

L’expression «œil de Moscou » s’est popularisée dans les années 60 pour désigner une personne espionnant pour le compte d’autrui, œuvrant avec zèle au nom du régime.

AINSI UN CERTAIN JULES …

Ainsi, en 1921, un certain Jules Humbert-Droz, qui avait par ailleurs fondé le Parti communiste suisse, fut envoyé en France pour « s’informer de la vie du Parti communiste français et pour intervenir avec pleins pouvoirs dans le sens des décisions du Comité Exécutif concernant la France »


ET DEPUIS …

Et depuis, même dans nos démocraties, jusqu’à l’échelon le plus proche des citoyens, de nouveaux « Jules zélés » surveillent leurs concitoyens (leur donneur d’ordre restant totalement invisible sur ces mêmes réseaux sociaux).

SYNONYMES …

Synonymes trouvés dans le Dictionnaire : Oeilleton, judas …

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